En prélude au conseil extraordinaire des ministres des Affaires étrangères de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique centrale, qui se tiendra ce mois d’octobre à Libreville, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération, de la Francophonie et de l’Intégration régionale, chargé des Gabonais de l’étranger, Noel Nelson Messone, a eu une séance de travail avec les ambassadeurs des Etats de la CEEAC, le 17 octobre.
Il était question pour le chef de la diplomatie gabonaise d’informer le corps diplomatique des Etats membres de la CEEAC accrédités au Gabon des principaux points au centre de cette rencontre sous régionale, en l’occurrence les réforme de la CEEAC et la situation politique, sécuritaire et humanitaire en RCA, des dossiers prioritaires pour le président en exercice de la CEEAC Ali Bongo Ondimba. « Il s’agissait ici d’informer les ambassadeurs de la CEEAC de la tenue le 21 octobre d’une réunion ministérielle extraordinaire de la CEEAC », a-t-il précisé.
Cette session extraordinaire intervient dans le cadre de la situation sécuritaire de la RCA qui ne s’améliore pas, évoquée par le président en exercice de la CEEAC, Ali Bongo Ondimba, au mois de septembre à New-York. Elle verra la participation du président de la Commission de l’Union africaine (UA), du représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en RCA, du chef de la Minusca, du secrétaire général de l’organisation de la Coopération islamique (OCI) et du responsable des Relations internationales de la Communauté Saint-Egidio de Rome.
L’homme d’Etat a par ailleurs précisé que cette réunion avec les ambassadeurs participe à l’échange régulier qui doit avoir lieu entre le ministre des Affaires étrangères et les ambassadeurs de la CEEAC, pour faire le point sur différents dossiers relatifs à l’intégration sous régionale, aux grandes questions internationales qui touchent la sous-région de l’Afrique centrale.
Pour rappel, au cours de la 7ème session extraordinaire qui s’est tenue les 28 et 29 avril 2017, quatre points avaient été au centre des débats, à savoir la réforme institutionnelle de la CEEAC, la zone de libre-échange, les questions budgétaires et financières, une communication de la République démocratique du Congo.