A l’occasion de la célébration du 8ème anniversaire de l’accession d’Ali Bongo Ondimba à la magistrature suprême tenue au siège de son parti, le Bloc démocratique chrétien (BDC) que son secrétaire exécutif, Guy Christian Mavioga, a appelé à la dissolution pure et simple du Parti démocratique Gabonais dont, les valeurs ne cadre plus avec celle du chef de l’Etat.
Le porte-parole de la majorité républicaine pour l’émergence a réuni la presse nationale et internationale à son siège sis à Oloumi dans le 4ème arrondissement de Libreville pour entre autres célébrer le 8ème anniversaire de l’accession d’Ali Bongo Ondimba au pouvoir et d’en dresser un bilan. Dès l’entame de son propos, il s’est souvenu de cette date du 16 octobre 2009 : «je me souviens très bien, Ali Bongo Ondimba en costume noir, chemise blanche et une écharpe bien rouge signait son pacte avec le Gabon par la prestation de serment, main gauche sur la Constitution et la main droite levée conformément aux dispositions de la loi fondamentale (…) tout le monde était là, même les pédégistes d’hier devenus opposants d’aujourd’hui (Ndlr : Jean Ping, Guy Nzouba Ndama, Barro Chambrier, Michel Menga M’Essone…)»; a-t-il rappelé.
Profitant de cette rencontre avec les journalistes pour dit-il «réaffirmer son attachement indéfectible au président de la République et à sa vision du pays pour le bonheur de tous», Guy Christian Mavioga n’a pas manqué de rappeler certaines promesses d’Ali Bongo Ondimba à l’endroit du peuple gabonais : « devant tout le monde Ali Bongo Ondimba a promis l’avenir en confiance; devant tout le monde Ali Bongo Ondimba a promis la mise en oeuvre du plan stratégique Gabon émergent endossé par un plan opérationnel dit pacte social appuyé aujourd’hui par l’égalité des chances; devant tout le monde Ali Bongo Ondimba a promis d’être le président de tous les gabonais, de ce qui ont voté pour lui ou pas; devant tout le monde Ali Bongo Ondimba a promis d’être le président des jeunes, des femmes et des hommes composant le Gabon éternel».
En parlant du bilan il a reconnu qu’en dépit des difficultés économiques et financières que traverse le pays «Ali Bongo Ondimba a déjà fait même s’il reste encore beaucoup à faire».
Fustigeant l’attitude de certains membres du Parti démocratique gabonais, qu’il considère toujours comme la locomotive de la majorité bien que posant problème aujourd’hui, il a lancé sous forme de diatribe à l’endroit des membres de cette formation politique que «ceux qui ne respectent les institutions de la République viennent du PDG; ceux qui s’opposent au régime en place viennent du PDG; ceux qui froissent le drapeau de la République viennent du PDG; ceux qui vilipendent le pays viennent du PDG; ceux qui terrorisent, menacent la quiétude et l’unité nationale viennent du PDG; ceux qui se disent opposants radicaux viennent du PDG; ceux qui font du tort à la nation viennent pour la plupart du PDG»; a-t-il martelé avant d’affirmer que «le PDG à l’étape actuelle est le premier danger du Gabon».
Pour clore son propos, le leader du Bloc démocratique gabonais a réaffirmé son voeu de «voir Ali Bongo Ondimba créer son propre parti politique». Soulignant d’ailleurs que le prochain congrès du PDG devrait acter sa mise à mort.