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GMM/PRG : Non à l’incarcération de Massavala
Publié le mardi 17 octobre 2017  |  Gabon Review
GMM/PRG
© Autre presse par DR
GMM/PRG : Non à l’incarcération de Massavala
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Le regroupement politique du porte-parole de la Coalition pour la nouvelle république soutenant Jean Ping, détenu en prison depuis plusieurs semaines, a réclamé sa libération immédiate, samedi 14 octobre à Libreville.


Le Groupe Massavala Maboumba pour le renouveau gabonais (GMM/PRG) réclame la libération immédiate et sans conditions de son leader. A l’occasion de sa première sortie, samedi 14 octobre, ce regroupement politique a vivement exprimé son indignation et réclamé la libération de son responsable incarcéré depuis plus d’un mois, pour avoir pris part à une marche pacifique organisée par la Coalition pour la nouvelle république, le 4 septembre dernier.


© Gabonreview
Pour le secrétaire général du GMM/PRG, Désiré Abourou Obame, «cette pratique anachronique est digne d’un autre âge». Il est incompréhensible «qu’un droit internationalement reconnu, le droit de se réunir ou d’organiser une manifestation pacifique soit prohibé au Gabon et ouvre systématiquement les portes de la prison à tous ceux qui en font usage», a-t-il dénoncé.

La démocratie gabonaise ne peut être une démocratie à part. Elle doit s’accommoder des principes universels de démocratie, fondés notamment sur le respect des droits de l’homme, ainsi que des libertés individuelles et collectives, a soutenu Abourou Obame,

Le SG de GMM/PRG qui redoute les conditions inhumaines de détention à la prison centrale de Libreville, a convoqué les termes du pacte international sur les droits civils et politiques du 16 décembre 1966 qui, dans ses articles 7 et 9, protège contre la torture, les traitements cruels, inhumains ou dégradants et la détention arbitraire, pour mettre en garde les autorités gabonaises.

Selon Abourou Obame, ces dérives sont l’expression de l’inconfort du régime. «En mal de légitimité et en butte aux mécontentements généralisés, les tenants du pouvoir usurpé brillent par des intimidations et l’arbitraire», a-t-il indiqué, avant de conclure qu’en réalité, il est reproché à Frédéric Massavala Maboumba autre chose que la marche pacifique : sa démission du parti au pouvoir et son engagement aux côtés de Jean Ping, candidat élu par le peuple.

Alain Mouanda
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