Le président de la mutuelle des étudiants de l’Institut africain d’informatique (IAI), Guy Rostan Djounang Nana a appelé vendredi dans un point de presse les 11 Etats membres fondateurs de cette grande école du continent à répondre urgemment à leurs engagements pour éviter leur expulsion collective programmée dès ce 16 octobre, selon la direction de l’désétablissement.
« Nous appelons les Etats membres de pouvoir s’impliquer davantage pour pouvoir rehausser l’image de cette école qui a fait ses preuves depuis sa création en 1971 », a lancé Djounang Nana.
Près de 500 étudiants d’IAI sont menacés d’expulsion à cause d’une lourde dette de 2 milliards de FCFA. Les 95% des Etats membres ne s’acquittent pas de leurs cotisations pour faire fonctionner de manière optimale l’école. Ces étudiants dont les pays de paient pas leurs contributions seront tout simplement expulsés des salles des classes, a annoncé vendredi dans une conférence de presse, Binta-Fatouma Kalmé, directrice générale d’IAI.
Ecole de référence dans les métiers de l’informatique et du numérique en Afrique, IAI est au bord du gouffre. Elle est confrontée à plusieurs problèmes, outre la dette. Les enseignants souffrent d’un problème de recyclage. Ils dispensent des cours non adaptés avec les exigences de l’heure sur le plan des Nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC). L’établissement n’a pas d’internet depuis 5 ans. Il ya vétusté des locaux, problèmes d’intendances, entre autres.
« Que le rêve et la vision des pères fondateurs ne meurent pas, c’était une vision panafricaine porteuse », a conclu visiblement désespéré, le président de la mutuelle des étudiants de l’Institut africain d’informatique.
Tous les articles d'actualités
