Le projet de budget 2018 adopté en Conseil des ministres du 12 Octobre 2017, s’équilibre en ressources et en charges à 2 688 800 000 000 de FCFA ; soit une baisse de 171 200 000 000 de FCFA, par rapport à l’exercice précédent.
Selon le ministère du Budget et des Comptes publics, particulièrement concentré sur la mise en œuvre du Plan de relance économique (PRE) et de l'accord signé avec le FMI en juin dernier, la politique budgétaire du gouvernement s’articulera autour de trois principaux axes. Il s’agit notamment de: l’effort de mobilisation des recettes fiscales et douanières ; la maîtrise et l’assainissement des dépenses publiques, notamment l’apurement de la dette intérieure et la maîtrise de la masse salariale tout en préservant les secteurs prioritaires, et la poursuite de la politique sociale du gouvernement.
Le décryptage de ce projet de budget laisse indiquer que les recettes devraient s’améliorer par l’effet du renforcement des opérations de mobilisation des recettes fiscales et douanières. Ainsi, les recettes budgétaires attendues seraient de 1 842 600 000 000 de FCFA, soit une augmentation de 128 000 000 000 de FCFA.
En outre, les ressources de financement et de trésorerie se situeraient à 846 200 000 000 de FCFA contre 1 145 400 000 000 de FCFA en 2017.
Les dépenses quant à elles, seraient plafonnées à 2 032 700 000 000 de FCFA, soit une hausse de 146 000 000 000 de FCFA. Cette augmentation est essentiellement liée à la comptabilisation de la contrepartie des recettes affectées.
Toutefois, indique-t-on au ministère du Budget, il conviendrait de relever des baisses de 9 900 000 000 et de 8 000 000 000 de FCFA, respectivement sur les charges financières de la dette et sur le poste ‘’autres dépenses‘’, ainsi que 200 000 000 de FCFA sur les dépenses de personnel.
Les dépenses d’investissement seraient de 455 400 000 000 de FCFA, soit une hausse de 11 600 000 000 de FCFA par rapport à l’exercice 2017. L’on précise enfin que ces dépenses d’investissement seront consacrées principalement au renforcement de la politique de développement des infrastructures et aux services sociaux de base.
Stéphane Billé avec le ministère du Budget et des Comptes publics