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Lutte contre la vie chère : une confédération des syndicats des commerçants milite pour l’élargissement des postes de dépenses
Publié le jeudi 12 octobre 2017  |  Agence Gabonaise de Presse
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LIBREVILLE - La confédération gabonaise des syndicats des commerçants a, au cours d’un entretien accordé à l’AGP lundi, exprimé le vœu de voir la lutte contre la vie chère au Gabon toucher aussi les autres secteurs de la vie, en plus du secteur de l’alimentation.

"Nous souhaitons que le gouvernement élargisse les postes de dépenses jusqu’aux matériaux de construction pour permettre aux gabonais de bâtir des maisons. A cela s’ajoute aussi le loyer qui est très onéreux non seulement à Libreville mais également à l’intérieur du pays", à relevé Abbas Nziengui Mabika, membre du bureau directeur de la confédération gabonaise des syndicats des commerçants.

Outre les matériaux de construction et le loyer, la confédération demande au gouvernement de prendre en compte tous les autres postes de dépenses du consommateur gabonais, afin que la lutte contre la vie chère soit ressentie dans tous les domaines de la consommation.

Faisant partie intégrante du comité technique sur la nouvelle mercuriale, mis en place mardi dernier par le ministère de l’Économie, tout porte à croire que la confédération gabonaise des syndicats des commerçants fera sa proposition dans ce cadre de suivi, vu que l’un des objectifs dudit comité de suivi est de proposer des solutions.

Le protocole d’accord entre le gouvernement et les opérateurs économiques sur la nouvelle mercuriale a été signé le 18 septembre dernier à Libreville.

Dans ce protocole d’accord, les obligations de l’État concernent l’exonération des droits et taxes de douanes sur les familles des produits, la réduction et la suppression de certains frais perçus par les administrations et les opérateurs portuaires. Quant aux obligations des opérateurs économiques, elles se situent en contrepartie de celles de l’État sur le respect des engagements, le reconditionnement des prix des produits, le plafonnement des niveaux de marges, le respect du protocole d’accord, l’obligation de déclaration des stocks, la transparence dans le respect des règles élémentaires en matière de commerce, l’obligation d’informations et le respect de la durée du protocole d’accord qui est de six mois.

SN /FSS
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