Le Comité de pilotage du programme des réformes économiques et financières de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Pref-Cemac), qui s’est réuni, le 28 septembre dernier, à Douala, au Cameroun a annoncé que le Gabon et Guinée équatoriale risquent des sanctions pour non-respect de l’accord communautaire sur la libre circulation des personnes et des biens.
Le communiqué final des travaux signé par le président du Comité, le congolais Gilbert Ondongo, l’on note dans un premier temps qu’il y a eu rappel de la décision des chefs d’Etat de la Cemac prise lors de leur dernier Sommet a Djibloho (Guinée équatoriale), en février 2017. A cette occasion, il avait été décidé de rendre effective et de manière immédiate cette libre circulation des personnes et des biens.
Sans nommément citer le Gabon et la Guinée équatoriale qui freine des quatre fers, le Comité de pilotage «a recommandé à la Commission de la Cemac de réfléchir sur la nature et les modalités d’application des sanctions à infliger aux Etats membres ne se conformant pas à cette haute décision des chefs d’Etat»; rapport Le Nouveau Gabon.
Pour rappel, cela fait déjà plusieurs années que les autorités de la Cemac ont convenu de ce que les ressortissants des pays de la zone sont autorisés à circuler sans visa à l’intérieur du territoire communautaire, à condition d’être munis soit de la carte d’identité biométrique, soit du passeport biométrique, soit du passeport Cemac biométrique homologué.
A l’exception Cameroun, le Tchad, la Centrafrique et le Congo respectent cet accord, le Gabon et la Guinée équatoriale continuent de s’opposer à son application sur leurs territoires respectifs.