LIBREVILLE - La ministre déléguée à l’Économie, Edwige Betah, a présidé, mardi à Libreville au nom du gouvernement, la cérémonie de mise en place du comité technique en charge de veiller, entre autres, à l’exécution de la nouvelle mercuriale.
Outre veiller sur l’exécution de la nouvelle mercuriale, ce comité technique vise également à examiner toutes les questions techniques soumises par la commission tripartite, à proposer des solutions ainsi qu’à évaluer l’impact socioéconomique de l’application de la nouvelle mercuriale au bout des six prochains mois.
Le comité technique est composé notamment : du cabinet du ministre délégué, deux représentants du ministère du Commerce, deux représentants du ministère des Transports et de la logistique, une cellule d’analyse et de prospective sur la vie chère, deux représentants de la direction générale des douanes et des droits indirects, deux représentants de la direction générale de la concurrence et de la consommation, deux représentants de la direction générale des impôts, deux représentants de la direction générale de l’économie, un représentant du SIMPEX, un représentant de CEDICOM, un représentant de la confédération gabonaise des syndicats des commerçants, un représentant de DANACOM, un représentant de SUPER-GEL, un représentant du syndicat autonome des commerçants du Gabon, un représentant du collectif des supérettes, un représentant de l’organisation gabonaise des consommateurs et un représentant de SOS consommateurs.
Rappelons que la mise la mise en place de ce comité technique est prévue par le protocole d’accord signé le 18 septembre 2017 entre le gouvernement et les opérateurs économiques en vue de la mise sur pied de la nouvelle mercuriale.
Dans ce protocole d’accord, les obligations de l’État concernent l’exonération des droits et taxes de douanes sur les familles des produits, la réduction et la suppression de certains frais perçus par les administrations et les opérateurs portuaires. Quant aux obligations des opérateurs économiques, elles se situent en contrepartie de celles de l’État sur le respect des engagements, le reconditionnement des prix des produits, le plafonnement des niveaux de marges, le respect du protocole d’accord, l’obligation de déclaration des stocks, la transparence dans le respect des règles élémentaires en matière de commerce, l’obligation d’informations et le respect de la durée du protocole d’accord qui est de six mois.