Le ministre délégué en charge de l’Economie, Edwige Betha Essoukou a tenu, le 10 octobre à Libreville, une séance de travail en vue de la création du Comité technique chargé du suivi de l’application de la nouvelle mercuriale.
Entrée en vigueur le 18 septembre, la nouvelle mercuriale mise en place par le gouvernement pour encadrer les prix de 167 produits de première nécessité, regroupés en 9 catégories, peine à s’imposer.
Le ministre délégué en charge de l’Economie, Edwige Betha Essoukou a tenu à cet effet, le 10 octobre à Libreville, une séance de travail en vue de la création d’un comité technique chargé du suivi de l’application de cette mercuriale.
La mission de ce comité est de veiller à l’effectivité de l’application de cet instrument, censé lutter contre la vie chère. Selon Edwige Betha Essoukou il était question «d’examiner au cours de cette réunion, le projet d’arrêté portant création attribution et organisation du contrôle des prix».
Cette réunion à laquelle ont pris part les représentants des opérateurs économiques, des consommateurs et des responsables des administrations en charge du transport et du commerce s’est également penchée sur la composition du comité technique et du règlement intérieur devant réguler son fonctionnement. Celui-ci sera composé des techniciens de douanes, de la statistique, des représentants des opérateurs économiques, des représentants des consommateurs et des représentants des administrations de transport et du commerce. Les participants ont à l’unanimité approuvé le projet de l’arrêté. Apres sa mise en place, le comité technique procédera à une campagne de sensibilisation et d’information des opérateurs et de consommateurs, pour une meilleure vulgarisation de la nouvelle mercuriale.
Placé sous la tutelle de la Commission tripartite de lutte contre la vie chère créée en 2012, le comité technique aura pour objectif principal le suivi de l’effectivité de la nouvelle mercuriale, sur une période de six mois. Cette période sera suivie d’une phase répressive à l’encontre des opérateurs économiques indélicats.