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Prévention des catastrophes : un nouveau mode opératoire en gestation en zone CEEAC
Publié le mardi 10 octobre 2017  |  Gabon Economie
Eboulement
© Autre presse par DR
Eboulement de terrain à Libreville après une pluie diluvienne
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Ce nouveau dispositif devrait permettre d’implémenter une nouvelle approche plus efficace et dynamique dans la prévention des catastrophes naturelles au niveau de la sous-région.

Les experts de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) planchent sur le dossier depuis le 09 et ce jusqu’au 12 octobre 2017 à Brazzaville. Cela, dans le cadre de leur septième consultation régionale annuelle sur la réponse aux catastrophes et crises humanitaires en Afrique centrale.

Au cours de ces travaux, il sera question de définir de nouvelles stratégies communes, notamment le partage d’informations, la mise en œuvre des mesures d’atténuation avant de les soumettre aux instances dirigeantes.

Par ailleurs, cette rencontre vise à évaluer les contraintes et à proposer des réponses sur la base « du Plan d’actions de Yaoundé » adopté lors de la 6e consultation en 2012. Lequel plan, axé sur cinq thématiques, prévoyait de répertorier les risques et identifier les vulnérabilités aiguës ; d’améliorer les mécanismes de prévention et d’alerte ; d’accroître les capacités de préparation, de prévention, de réponse et de réhabilitation aux crises, au niveau national et régional ; de renforcer et améliorer le cadre institutionnel et juridique relatif à la réduction des risques et à la gestion des catastrophes et enfin d’accroître les capacités de financement des mécanismes de préparation et de réponse aux crises.

Autrement dit, la septième consultation régionale de Brazzaville servira de rampe de lancement pour la mise en application de ces nouvelles mesures d’ordre préventives aux risques des catastrophes naturelles telles que les inondations dues au changement climatique et à l’urbanisation souvent mal maîtrisée, auxquelles sont exposés chaque année. Des calamités auxquelles s’ajoutent la recrudescence des crises socio-politiques entraînant le déplacement massif des populations, la famine et des crises sanitaires.

Sous cet angle, la sous-région compte à elle seule, près d’une dizaine de miliers de déplacés et autant de personnes qui ont besoin d’assistance alimentaire et sanitaire en raison des épidémies de choléra, méningite, rougeole et d’Ebola.

Des représentants de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) et de l’est (SADC) participent également à ces travaux de Brazzaville pour partager leurs expériences avec leurs homologues de la CEEAC.
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