Cette initiative a permis, le temps d’une matinée, de rendre son éclat à l’une des plages les plus fréquentées de Libreville.
LA fine pluie qui s’est abattue sur Libreville, samedi dernier, le premier de ce mois d’octobre, n’a nullement entamé l’ardeur et la détermination de plus de deux cents membres de l’Ajev (Association des jeunes émergents volontaires), qui se sont déployés sur la plage du lycée national Léon-Mba, pour redonner de l’éclat à l’un des endroits les plus fréquentés du littoral de la capitale gabonaise.
Gants aux mains, et munis de râteaux, pelles, machettes, brouettes et sachets poubelles, les jeunes Ajeviens ont littéralement investi la plage et l’ont débarrassée de toutes ses impuretés (bouteilles plastiques, canettes, sachets, mauvaises herbes, morceaux de bois, feuilles mortes, etc.). Tandis que les uns ratissaient, sarclaient, piochaient, d’autres râtelaient et ramassaient des tas d’ordures pour remplir des brouettes, direction bennes à ordures.
Une action que les sportifs de tout acabit, nombreux en ces lieux en matinée, ont apprécié à sa juste valeur. « Si tout le monde pouvait en faire autant, nos plages seraient propres et agréables à fréquenter tout le temps », a lancé, admiratif, Herman, un coureur du week-end trouvé en train d'effectuer ses étirements en retrait d'un groupe de joueurs de football de plage.
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