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Alexandre Désiré Tapoyo aux portes du PDG
Publié le mardi 10 octobre 2017  |  Agence Gabonaise de Presse
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© Autre presse par DR
Le Ministre des Droits Humains, de l`Egalité des Chances et des Gabonais de l`Etranger, Alexandre Désiré TAPOYO
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LIBREVILLE - L’ancien ministre en charge des gabonais de l’étranger, exclu du Centre des libéraux réformateurs (CLR) en 2016, Alexandre Désiré Tapoyo a sollicité son adhésion au Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir), indique sa demande parvenue lundi à l’AGP.

"J’ai le très grand honneur et le plaisir, de venir auprès de votre haute bienveillance, solliciter mon adhésion au PDG" a-t-il dit.

Celui qui sera certainement dans quelques temps, la nouvelle recrue du parti au pouvoir a dans cette demande adressée au président de cette formation politique, Ali Bongo Ondimba, est revenu sur les raisons qui ont values son exclusion du CLR, notamment son acceptation de faire la campagne de l’actuel chef de l’État, candidat du PDG à l’élection présidentielle de 2016.

"Depuis le 10 août 2016 j’ai été exclu du CLR pour avoir refusé de démissionner de ma fonction de président du comité national chargé des confessions religieuses au sein de votre direction de campagne. Mon refus que j’ai opposé à la hiérarchie de mon parti était motivé par ma fidélité à mon engagement pour vos combats et ma loyauté à votre personne mais aussi à l’incohérence de la démarche du CLR pourtant membre de la majorité et ayant validé votre candidature en congrès", a-t-il affirmé.

Alexandre Désiré Tapoyo, une bonne affaire pour le PDG ?

Retour aux origines pour cet ingénieur informaticien, pourrait on dire. En effet, c’est en 1996 qu’Alexandre Désiré Tapoyo fait ses premiers pas officiels en politique, parrainé par Delphine Yeyet (sa tante paternelle), dans le 3e arrondissement de Libreville. L’essentiel de sa formation politique, il l’acquiert aux côtés de cette grande dame (député pendant 20 ans, puis Maire adjoint de Libreville). C’est sous son aile tutélaire qu’il découvre les arcanes de la commission électorale, où il a gravi tous les échelons de la commission communale de Libreville à la commission nationale, en qualité de membre, puis rapporteur et même vice président représentant la Majorité, de 1996 à 2016. Adepte de l’organisation administrative (il a été durant 7 ans secrétaire général de plusieurs ministères), c’est en 2002 qu’il décide d’adhérer au CLR, suite à un imbroglio (qu’il ne cautionne pas) ayant retiré Delphine Yeyet de la candidature aux législatives de 2001 au profit de Vincent Gondjout.

Avec son entrée au CLR, c’est une nouvelle page qui s’ouvre et de nouvelles expériences aux côtés d’un autre poids lourd de la politique gabonaise, Jean Boniface Asséle. De 2002 à 2016, il y a été secrétaire général adjoint chargé des affaires administratives en 2004, puis inspecteur général en 2009, et enfin vice président du CLR chargé de l’inspection et de l’implantation au sortir du Congrès de 2012. Les réformes qu’il a mené à travers son innovation, " la politique à visage humain", a permis à A.D.T de régénérer le CLR et de le dynamiser sur l’ensemble du territoire nationale.

Devenu l’icône de l’implantation du CLR et bénéficiant de la confiance et du soutien du Président Assélé, ses efforts son couronnés par les résultats records aux élections locales de 2013 et sénatoriales de 2014. Pour la première fois après 20 ans d’existence, le CLR a un groupe parlementaire au Sénat, plus de 150 élus locaux sur l’ensemble du pays, et des maires et des présidents des conseils départementaux dont la capitale Libreville. Le CLR est présent dans les 9 provinces et devient ainsi la 2e force politique du Gabon après le PDG.

C’est certainement ce travail bien accompli qui a valu à l’ancien ministre des Droits humains, de l’égalité des chances et des gabonais de l’étranger de devenir membre du gouvernement en janvier 2014.

Avec son style qui lui est désormais reconnu, le ministre Tapoyo fait découvrir la diaspora gabonaise, l’univers des peuples autochtones, et se pose en farouche défenseur des droits de l’homme surtout des enfants, et a pour ennemi numéro 1, la médiocrité.

Premier porteur de l’égalité des chances, et interrogé sur le fait qu’il n’a jamais été décoré un 17 août et qu’il n’émarge pas en classe unique (solde fonctionnaire), Alexandre Tapoyo estime que ce doit être sa hiérarchie qui doit le proposer à récompense, et non pas à lui de réclamer une reconnaissance.

Aujourd’hui, plus d’un an après son exclusion du CLR, pour avoir refusé de démissionner de ses fonctions au sein de la direction de campagne du candidat Ali Bongo en 2016, Alexandre Désiré Tapoyo a encore rendez vous avec l’histoire en re-adhérant au Parti Démocratique Gabonais.

SN/FSS
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