Il a décidé de prendre ses distances avec ce parti politique proche de la majorité présidentielle.
L’ex-ministre du Travail, Eloi Nzondo, débarqué du gouvernement le 21 août 2017, a jugé utile de prendre ses distances avec le Centre des libéraux réformateurs (CLR), malgré sa gratitude envers le président-fondateur de ce parti politique proche de la majorité présidentielle, le général Jean Boniface Asselé.
Eloi Nzondo a annoncé sa démission vendredi 6 octobre 2017 par courrier. « C’est le cœur lourd et meurtri que je viens très respectueusement à mon tour, très cher père, porter à votre attention ma décision de quitter le CLR, a-t-il écrit dans la correspondance adressée au président du parti. Sollicitant par la même occasion l’indulgence et la compréhension de celui qu’il appelle « Père ».
Dans cette lettre, l’ex-ministre ne donne pas les raisons exactes qui l’ont poussé à claquer la porte du CLR. Il fait juste quelques allusions. « Auprès de vous, dont les œuvres de générosité dépassent le cadre familial, j’ai appris le don de soi, au service de son prochain notamment la solidarité aux personnes en détresse sociale. A vos côtés j’ai aussi appris à connaître l’homme, cet être ambivalent. Les aléas de cette ambivalence ont amené certains camarades parmi les fers de lance, à se séparer du parti », a rappelé Eloi Nzondo.