Libreville – Les agents de la Caisse de stabilisation et de péréquation (CAISTAB), réunis au sein du syndicat national des agents de la CAISTAB (SYNAC) ont lors d’une assemblée général décidé vendredi à Libreville de déposer un préavis de grève générale illimitée dès lundi prochain, pour non-paiement de la prime de rentrée scolaire par la direction générale de cette entreprise paraétatique, très convoitée pour sa puissance financière.
« Nous sommes surpris, nous n’avons jamais été informés des problèmes pour lesquels la prime n’est pas payée, comme si c’était un mépris », a déclaré Damas Masselé, secrétaire général du SYNAC au terme de l’assemblée générale.
Très excités et en colère, les agents de la CAISTAB ont condamné avec véhémence durant l’assemblée générale l’attitude cavalière du patron de la boite, Ismaël Ondias Souna. Ils estiment qu’il a suspendu sans une procédure conciliante une prime très attendue par les employés.
« Il prend une décision lourde de conséquence au moment où les gens attendent cette prime pour préparer la rentrée scolaire de leurs enfants », a-t-il déploré, soulignant par la suite que le préavis s’étalera sur trois jours. Jeudi prochain les agents pourront débrayés si aucune suite favorable n’est donnée.
La prime de rentrée scolaire dont le montant est de 150 000 FCFA à la CAISTAB a été instaurée en 2012 par l’ancien directeur général, Mathias Otounga Ossibadjouo. Son prédécesseur Léon Paul Ngoulakia l’avait également préservé. Nommé 2015, Ondias Souna avait payé ladite prime en 2016, sa première année à la tête de l’entreprise.
Pour Damas Masselé, « cette année nous sommes surpris, il a même rompu toute discussion avec les représentant du personnel que nous sommes ».
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