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Rentrée scolaire : Le goût amer des frais d’inscription
Publié le vendredi 6 octobre 2017  |  Gabon Review
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© Autre presse par DR
Education nationale : Rentrée scolaire
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Pourtant interdite par la Direction d’académie provinciale (DAP), la perception des frais d’inscription et de réinscription dans l’enseignement primaire et secondaire se poursuit en toute impunité, sans que le ministère de l’Éducation nationale ne bronche.

Les parents d’élèves ne savent plus à quel saint se vouer, face à l’exigence de frais d’inscription et de réinscription imposés par les chefs d’établissement.

La mesure a de quoi surprendre car, jusqu’ici les frais exigés, notamment dans le secondaire, ne concernaient que ceux à verser pour la mutuelle (3000 francs), la carte scolaire (3.000 francs), l’assurance (5.000 francs). Dans le primaire, seuls les frais de la mutuelle (2000 francs), de l’assurance (5000 francs) étaient exigibles pour l’inscription d’un élève.

Or, depuis la rentrée pédagogique, les frais d’inscription et de réinscription sont exigés aux parents d’élèves comme garantie d’accès de leurs progénitures dans les salles de classe, en dépit de la déclaration du Directeur d’académie provinciale de l’Estuaire. De même que les frais d’adhésion à l’association des parents d’élèves fixés à 5.000 francs CFA.

Ces frais dont la destination et l’usage restent inconnus varient selon le cycle. 5000 francs CFA au primaire et 10.000 francs CFA au secondaire.

Selon la Direction d’académie provinciale (DAP) de l’Estuaire, «il s’agissait d’une réflexion initiée avec les chefs d’établissement. La mesure n’avait pas encore été entérinée par les autorités compétentes».

«C’est un véritable réseau que les chefs d’établissement ont mis en place pour s’en mettre plein les poches à chaque rentrée scolaire. Vous remarquerez que le montant varie d’un établissement à l’autre et se négocie. Dans ce réseau, les chefs d’établissement, les censeurs et les surveillants généraux ont chacun leur quota. Parfois, certains censeurs et surveillants généraux montent les enchères lorsqu’ils sont sollicités par des parents coincés. Sincèrement, on ne sait pas où va cet argent», a fustigé un parent d’élève très remonté du Collège d’enseignement secondaire Léon Mba.

À qui profite cet argent ? Combiens de francs CFA sont engrangés chaque année dans les établissements scolaires ? Ces «levées de fonds» se justifient-elles ? Pour l’instant le ministère de l’Education nationale reste muet.
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