Dans le cadre du projet de renforcement des contenus de l’éducation de la santé sexuelle de la reproduction, les acteurs et partenaires de l’éducation réfléchissent, depuis le 4 octobre à Libreville, sur l’élaboration du profil de sortie du primaire et de l’école normale des instituteurs (ENI)
En partenariat avec le ministère de l’Éducation nationale, l’Unesco organise depuis le 4 septembre à Libreville, un atelier d’élaboration du profil de sortie du primaire et de l’école normale des instituteurs. Cette rencontre entre éducateurs pédagogiques, enseignants, syndicat et membres de l’institut pédagogique national, consiste en la production de contenus pédagogiques des enseignements en santé sexuelle et reproductive (ESSR).
Il s’agit de programmes dispensés sur plusieurs années, comprenant des informations adaptées et correspondant au développement des capacités de la jeunesse, pour la majorité, dépourvue de connaissances pour prendre des décisions susceptibles de bouleverser leur vie en matière de santé sexuelle et reproductive. Notamment, des informations scientifiques et académiques concernant le développement humain, l’anatomie et la grossesse, mais également des renseignements sur la contraception et les infections sexuellement transmissibles (IST), à l’instar du VIH.
Selon le chef de bureau représentant de l’Unesco au Gabon, Vincenzo Fazzino, le projet de renforcement des contenus de l’éducation de la santé sexuelle de la reproduction répond aux exigences de l’Objectif de développement durable 4 particulièrement en sa cible 4.7. Il s’inscrit dans le programme de coopération signé entre l’Unesco et le gouvernement gabonais, notamment dans l’axe de coopération 6 ; mais également dans la mise en œuvre du nouveau plan des Nations unies d’aide au développement (PNUAD).
«C’est uniquement par le biais d’une action concertée entre le système des Nations unies et la société civile en terme de planification, de mise en œuvre et d’évaluation des résultats que nous allons réussir ensemble à éradiquer le fléau du VIH et des maladies sexuellement transmissibles dans le monde», a affirmé Vincenzo Fazzino.
L’introduction du projet de renforcement des contenus de l’éducation de la santé sexuelle de la reproduction (ESSR) s’est faite au Gabon en 1997. Mais, elle s’est malheureusement limitée au niveau secondaire. Excluant ainsi le primaire et les écoles de formation des instituteurs en occurrence l’Ecole normale des instituteurs (ENI).