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Changements au sein de l’administration : la présidence explique le bien fondé de la décision
Publié le jeudi 5 octobre 2017  |  Agence Gabonaise de Presse
Ike
© Autre presse par DR
Ike Ngouoni Aila Oyouomi, conseiller spécial, porte-parole du président de la République
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LIBREVILLE - Suite à la nomination des nouvelles têtes au sein de l’administration gabonaise au dernier conseil des ministres du 28 septembre dernier, le porte-parole de la présidence de la République, Ike Ngouoni Aila Oyouomi a fait savoir, au cours d’une conférence de presse tenue à Libreville, que cette décision relève d’un « Gabon nouveau » prôné par le président Ali Bongo Ondimba.

« Le Gabon en 2017 est un Gabon nouveau … ce qui a été annoncé lors du conseil des ministres est la concrétisation d’un engagement pris devant la nation. Celui du président de la République, Ali Bongo Ondimba. C’était il y a quelques mois sur la route d’Ozouri », a-t-il rappelé.

S’expliquant sur les motivations desdits changements, Ike Ngouoni Aila Oyouomi, a expliqué que cette démarche vise l’amélioration de l’action publique.

« Il s’agit de changer les têtes, les managers pour améliorer l’efficacité de l’action publique. Le Gabon est engagé dans un vaste effort de redressement et de modernisation de son appareil administratif et productif. Pour ce faire, il lui faut, il nous faut renforcer notre capacité d’exécution. Lorsqu’une réforme est votée, elle doit rapidement être mise en œuvre et produire des résultats dans des délais raisonnablement rapides. Les gabonaises et les gabonais doivent sentir leur situation évoluer positivement dans les aspects les plus prioritaires de leur vie quotidienne. C’est pour cela que ce vaste mouvement, traduction de la volonté présidentielle, a été décidée », a-t-il martelé.

Le porte-parole de la présidence de la République s’est également prononcé sur la capacité et la garantie des ces hommes, femmes et jeunes promus, de satisfaire de nombreuses et croissantes attentes des gabonais.

« Il y a aussi la volonté bien évidemment de suivre ce qu’ils vont mettre en œuvre parce que la bonne gestion des deniers publics, c’est-à-dire l’argent des gabonaises et des gabonais, est un principe incontournable. La plupart des gabonais qui ont été nommés, l’ont été aussi à des postes de grande responsabilité. Ils auront à traiter les enjeux de la vie quotidienne des gabonais. A titre d’exemple, il y a un nouveau directeur de l’office des ports et rades du Gabon (OPRAG). Il n’ya pas longtemps que l’on parlait de la problématique de la vie chère vu que la plupart des biens importés rentrent principalement par le port. Il est donc important que les ports soient bien gérés. Nous avons aussi un nouveau directeur général de l’agence nationale de l’urbanisme et des travaux topographiques et du cadastre (ANUTTC). Là, c’est la question du foncier, du logement et de l’habitat. Car certains des gabonaises et des gabonais mettent trop du temps ou ont des difficultés pour obtenir des titres fonciers. Une des responsabilités et un des enjeux majeurs qui sera présenté pour ce nouveau directeur général, sera de fluidifier ce processus, de le rendre plus transparent, plus efficace pour permettre à l’ensemble des gabonais d’accéder à un plus grand nombre de titres fonciers et de logements. Nous avons un nouveau directeur général du fonds national d’action sociale (FNAS). Il s’agit de l’action sociale notamment des activités génératrices des revenus. C’est un aspect important également, au moment où beaucoup de nos compatriotes cherchent un moyen de subvenir à leurs besoins, de créer des entreprises, même des petites structures », a-t-il expliqué.

L’orateur a tenu également à réagir suite aux affirmations dans l’opinion qui relèvent que la province du Haut Ogooué dont est originaire le président de la République se serait accaparé toutes régies financières au sortir de toutes ces nominations.

« Je ne partage pas cet avis vu par exemple que, le nouveau directeur général des impôts, Auguste Akomezogo n’est pas du Haut-Ogooué. Ce qui est important et ce que les gabonais doivent retenir c’est qu’aujourd’hui le choix des Hommes se fait non plus simplement par leur province d’origine, mais sur leur compétence, sur le fait qu’ils ont fait un parcours professionnel non seulement dans l’administration mais qu’ils ont pu mettre en œuvre des compétences. C’est ce que les gabonaises et les gabonais attendent. Ce qu’ils attendent ce n’est pas que l’on ausculte des actes de naissance mais que l’on regarde les curriculum vitae. Et si l’on vérifie les CV des uns et des autres, il ressort que la compétence est au rendez-vous », a-t-il dit.

SN/FSS
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