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Situation politique au Gabon : Jean Luc Mélenchon interpelle le ministre français des Affaires étrangères
Publié le mardi 3 octobre 2017  |  Gabon Media Time
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© AFP par Thomas SAMSON
Des ressortissants gabonais résidant en France réclament le départ d`Ali Bongo
Samedi 03 septembre 2016. Des ressortissants gabonais résidant en France ont manifesté leur opposition aux résultats du vote de mercredi dernier et réclamé la « reconnaissance de l`élection démocratique » de l`opposant Jean Ping. Photo: Jean-Luc Mélenchon, homme politique français.
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Face à la crise sociopolitique que traverse le pays depuis l’élection présidentielle du 27 août 2016, et quelques semaines seulement après l’adoption d’une résolution par le parlement européen, l’élu du mouvement La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, vient d’interpeller ce mardi 3 septembre 2017, le ministre français des Affaires étrangères sur la situation politique au Gabon.


En effet, la situation politique gabonaise ne cesse de faire l’actualité, cela depuis un an déjà. Outre les manifestations organisées chaque week-end par la diaspora, l’opposition vient une fois de plus d’obtenir un soutien d’envergure en la personne de Jean-Luc Mélenchon, ancien candidat à l’élection présidentielle française et député.

Dans une question adressée au ministre de l’Europe et des affaires étrangères, il attire l’attention de ce dernier sur la situation politique au Gabon. Rappelant qu’il y a «un peu plus d’un an, le 27 août 2016, se tenaient les élections présidentielles au Gabon. Le résultat officiel donnait M. Ali Bongo vainqueur du scrutin. De nombreux observateurs et notamment ceux de l’Union européenne ont souligné les fraudes grossières, en particulier dans la province du Haut-Ogooué d’où est originaire M. Bongo».

Il souligne plus loin que depuis cette date, le candidat unique de la coalition de l’opposition, Jean Ping, n’a de cesse d’interpeller la communauté internationale et ses institutions afin d’obtenir les pressions nécessaires au respect de l’expression démocratique du peuple gabonais. Il poursuit en relevant au ministre en Charge des Affaires étrangères que, depuis la fin de l’élection présidentielle «le gouvernement de M. Bongo a multiplié les actes de répression. Dès le 31 août 2017, la garde républicaine gabonaise donnait l’assaut contre le quartier général de M. Ping au prétexte fallacieux qu’il aurait abrité les incendiaires de l’assemblée nationale quelques heures auparavant. Trente morts ont été recensés par les partisans de M. Ping lors de cet assaut. De nombreuses arrestations ont eu lieu, notamment celle du député démissionnaire Bertrand Zibi Abeghe dont le seul crime était d’avoir humilié M. Bongo en lui remettant son écharpe devant les citoyens de sa circonscription».

Sur un tout autre plan, il est revenu sur la situation préoccupante des arrestations de personnalités politiques proches de Jean Ping à l’exemple de «Frédéric Massavala, directeur de cabinet de M. Ping, ou de M. Pascal Oyougou».

Pour rappel, le billet Makaya du quotidien l’Union, pointait du doigt, l’acharnement des députés européens sur le Gabon à la suite du vote de leur résolution, les traitant même de «godillots», de «racistes», de néo-colonialistes et de «députés de seconde zone» précisant que seul les députés français et allemands disposaient d’une légitimité.

Voilà que Jean Luc Mélenchon, député du Palais Bourbon a interpelé Jean Yves Le Drian, ministre des Affaires étrangères sur «la position de la France». Une question qui attend des éclaircissements, au moment où la situation semble s’enliser de jour en jour.
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