Célébrée sous le thème '' Avec la langue des signes, l’inclusion est complète'', la journée marquant la commémoration de la surdi-mutité a rappelé à tous que cette catégorie de la population avait un accès limité à l’éducation.
LA Journée mondiale des sourds-muets a pour principal objectif la valorisation de la langue des signes à travers des sensibilisations qui permettent de découvrir la culture et la richesse de cette catégorie de personnes. Au Gabon, elle a été célébrée le samedi 30 septembre dernier, sous le thème '' Avec la langue des signes, l'inclusion est complète''.
Pour le président de l’Association des sourds-muets du Gabon (ASMG), Aboubakar Ibrahim, les grandes lignes d’une véritable inclusion commencent par l’éducation, la formation professionnelle et l’emploi. « Dans le domaine d’accessibilité, nous sommes très en retard par rapport aux autres pays africains. Le gouvernement n’a aucune volonté de nous aider à émerger. La preuve : 32 ans après la création de l’Association des sourds-muets du Gabon, nous n’avons jamais reçu le moindre soutien financier de l’État. Dans les hôpitaux, il manque d’interprète capable d’accompagner les malades sourds à l’accueil ou pour répondre aux demandes d’informations », égrène M. Aboubakar.