Le droit à l'éducation est fondamental pour tous les enfants. Y compris ceux en situation de handicap. Malheureusement, au Gabon, la politique de scolarisation de cette catégorie d'enfants manque toujours de lisibilité.
L'absence de structures publiques d’accueil et de formation d'un personnel qualifié en témoignent. Seuls quelques partenaires privés tentent de pallier ce problème avec leurs moyens.
En ce début d'année scolaire, de nombreuses familles d'enfants atteints de déficience intellectuelle, de surdité, d'autisme et d'infirmité motrice s'interrogent sur le sort réservé à leur progéniture. A raison, du fait de l'absence, dans notre pays, d'une structure publique d'accueil pour cette catégorie d'enfants.
La disparition de la Fondation Horizons Nouveaux, une structure privée qui accueillait les intéressés, est venue compliquer un peu plus cette équation. Cet établissement dont la mission était, entre autres, la scolarisation des enfants inaptes, en priorité, l'assistance multiforme aux enfants en détresse, allant même jusqu'à leur insertion professionnelle, a fermé ses portes depuis plus d’un an. Au grand désarroi des apprenants et de leurs parents.
Et depuis, le nombre d'élèves en situation de handicap scolarisés au sein des établissements non spécialisés a plus que doublé. Les trois centres privés en activité à Libreville, à savoir ‘’Mot à Mot’’, ‘’Tous différents" et ‘’Sanando’’, se trouvent aujourd’hui débordés.