En visite de travail à Libreville depuis le 28 septembre à l’initiative de l’Agence nationale de promotion des investissements, une délégation d’hommes d’affaires chinois conduite par le président de la société chinoise Yihua Group Enterprises, Liu Shaoxi, poursuit les prospections engagées au mois d’avril dernier et entend boucler les négociations en cours sur d’autres projets.
Pour les autorités, les priorités résident dans les domaines de la transformation du bois où le gouvernement veut voir la mise en œuvre de la bourse du bois et son installation dans la zone économique spéciale de Nkok, en plus de la réalisation de cinq domaines industriels. Concernant le développement de cette bourse du bois, Yihua Group Enterprises a marqué son accord pour ce projet en partenariat avec le gouvernement.
Les autorités indiquent qu’elles sont également à la recherche de partenaires dans le développement du tourisme, des mines, de l’agriculture, du numérique, de l’immobilier, de l’eau et de l’énergie.
Mais, en attendant que d’autres opportunités d’investissement intéressent les hommes d’affaires chinois, Liu Shaoxi, président du géant chinois de l’immobilier, de la transformation du bois, de la santé et de l’investissement de capitaux, a décidé de concrétiser les projets qui ont vu la signature d’un mémorandum d’entente avec la mairie de Libreville au mois d’avril dernier. Ceux-ci concernent la construction d’une cité municipale, la réalisation de travaux d’aménagement urbain, notamment la mise en place des parkings ainsi que l'édification d’autres infrastructures à caractère social dans la capitale gabonaise.
Il a pour cela fait un détour par la mairie où il a rencontré le maire Rose Christiane Ossouka Raponda, avec qui il a eu des entretiens sur le démarrage des travaux des chantiers dont les projets ont été adoptés au cours de la visite effectuée en juillet dernier en Chine dans les installations de Yihua Group par une délégation de la commune de Libreville.
L’investisseur chinois, par ailleurs vice-président de la Chambre internationale de commerce de Chine, également intéressé par la reprise de la société nationale des bois du Gabon (SNBG), avait émis le vœu d’apprécier les risques concernant l’investissement dans le capital de cette entreprise publique.