En début de semaine, la question relative au suivi-évaluation des décisions prises lors des assises politiques d’Angondjé, de manière consensuelle, par la majorité et l’opposition dite "modérée", est revenue sur la table.
BEAUCOUP commençaient à s’interroger sur la mise en place de la Commission ad hoc paritaire de suivi-évaluation des Actes du Dialogue politique. La question a en effet été évoquée lors de la rencontre, en début de semaine, entre le vice-président de la République (VPR), Pierre-Claver Maganga Moussavou, et une délégation des partis politiques de l’opposition dite "modérée" ayant participé au forum politique d’Angondjé.
Celle-ci était conduite par le président du Parti pour le développement et la solidarité sociale (PDS), Séraphin Ndaot Rembogo.
Même si peu de choses ont filtré de cette séance de travail autour du VPR, du moins en ce qui concerne les propositions de l’opposition, on peut néanmoins souligner, en reprenant les propos du président Séraphin Ndaot Rembogo, que les échanges ont essentiellement tourné autour de "la participation de l’opposition à la Commission ad hoc paritaire (majorité-opposition)". Occasion aussi pour Pierre-Claver Maganga Moussavou de rassurer ses interlocuteurs sur ce que cette structure chargée de suivre et de contrôler la mise en pratique des résolutions issues du Dialogue politique serait en passe de voir le jour.