Education nationale : Vers une rentrée scolaire sans anicroche au Gabon

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Publié le vendredi 29 septembre 2017 | Gabon Nouvelle Vision

© Autre presse par DR
Education nationale : les examens auront lieu malgré la poursuite de la grève de la CONASYSED

La rentrée scolaire 2017-2018, se fera le 2 octobre 2017, avec quasiment toutes les organisations et tendances syndicales.

Contrairement à l’année académique 2016-2017, celle qui commence le 2 octobre 2017 devrait se passer sans problème au Gabon. C’est du moins ce qui ressort des résolutions prises lors des concertations récentes entre la ministre de l’Education nationale, Nadine Patricia Anguillé Obame, et des syndicats du secteur éducatif gabonais. Les syndicalistes ont en effet estimé qu’il faut privilégier le dialogue instauré par la ministre Anguillé Obame.

« La ministre de l’Education nationale a reçu à son cabinet toutes les tendances syndicales, exception faite de la CONASYSED [suspendue de toute activité, Ndlr]. Elle a ajouté qu’elle va recevoir chaque syndicat individuellement afin de discuter en détail de nos préoccupations et des solutions à apporter. Nous attendons qu’elle nous rappelle », nous indique Mathurin Moussavou, membre du Syndicat de l’éducation nationale (SENA), jeudi 28 septembre 2017.

Cette formation syndicale, comme la plupart des autres, s’est engagée au sortir de cette rencontre, à ne pas perturber la rentrée scolaire 2017-2018. L’an dernier, le scénario était différent. La rentrée, prévue le 31 octobre 2016, avait été boycottée par les enseignants syndicalistes conduit par la CONASYSED dans un mélange de revendications sociales (primes, avancement, conditions de travail…) et politiques (soutien à Jean Ping). La situation, a perduré au point de mettre très à mal l’année académique.

Si tout semble donc différent cette fois-ci, les syndicalistes favorables à une rentrée scolaire sereine veillent cependant au grain. Le SENA, par exemple, attend sa rentrée syndicale qui aura lieu dans une ou deux semaines pour se prononcer sur la conduite à tenir. « C’est la base qui va nous dire la semaine prochaine ou dans deux semaines s’il faut continuer avec les cours ou lancer un mot d’ordre de grève. Aucune décision ne peut être prise avant cette rentrée syndicale », souligne-t-on à son siège.

Dans les rangs des syndicats, le fait que la nouvelle ministre (désignée le 21 août dernier) soit issue de leurs rangs n’est pas une garantie qu’elle les convaincra facilement de ne pas revendiquer leurs droits en protestant ou, au besoin, en entrant de nouveau en grève. Par ailleurs, ils attendaient avec impatience les décisions issues du Conseil des ministres tenu jeudi 28 septembre, qu’ils annoncent importantes lors des discussions prévues lors de la rentrée syndicale.

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