Annoncée en juillet dernier par le gouvernement, la commission de suivi-évaluation des actes du dialogue politique national n’a toujours pas vu le jour. A la vice-présidence de la République, l’on assure que le projet est en bonne voie.
Où en est-on avec la commission de suivi-évaluation des actes du dialogue politique national ? Annoncée en juillet dernier à la place du comité de suivi attendu par les participants des assises d’Angondjé, cette structure serait en passe de voir le jour. C’est, en tout cas, la promesse faite, lundi 26 septembre, par le vice-président de la République Pierre-Claver Maganga Moussavou aux représentants des partis et personnalités politiques de l’opposition ayant participé auxdites assises.
Si peu de choses ont filtré au sujet des propositions faites par les représentants de l’opposition au cours de cette rencontre, initiée par la vice-présidence de la République, Me Séraphin Ndaot Rembogo, président du PDS, a rappelé qu’il s’agira d’une structure paritaire majorité-opposition, chargée de suivre et de contrôler la mise en pratique des résolutions du dialogue national. C’est uniquement au sujet de la participation de l’opposition à cette commission que les échanges avec le VPR se sont axés. Pierre-Claver Maganga Moussavou, par ailleurs co-président des assises d’Angondjé, a informé ses hôtes des démarches entreprises par lui, depuis sa prise de fonctions aux côtés d’Ali Bongo, en vue de la mise en place effective de cette commission.
En juillet, alors ministre en charge du Dialogue politique, Francis Nkea avait informé que «la commission qui sera mise en place sera uniquement une commission de suivi-évaluation, donc de contrôle de ce que fera le gouvernement par rapport à la mise en œuvre des résolutions arrêtées de manière consensuelle par la classe politique nationale à Angondjé». Cette structure ne devrait être dissoute que lorsque toutes les résolutions du dialogue politique auront été traduites en textes législatifs.