Après presque deux ans, en raison de la vacance du poste, la conférence de presse du Porte-parole de la Présidence de la République a repris, hier lundi 25 septembre courant au Palais de verre de Libreville. Le nouveau Porte-parole promu, Ike Ngouoni Aila Oyouomi a donc eu droit à son « baptême » du feu. Ainsi, il a devisé avec la presse locale et internationale sur les récents sujets d’actualité dont la dernière Résolution adoptée par le Parlement européen inhérente aux sanctions ciblées contre le Gabon.
La réponse des autorités gabonaises ne s’est pas fait attendre ! Et comme cela était prévisible (lire dans la rubrique politique de Gaboneco.com, Résolution du parlement européen : Une patate chaude !) les autorités gabonaises, tout en usant du langage et de la subtilité diplomatique, balaient d’un revers de la main la Résolution adoptée, le 14 septembre dernier, par les Eurodéputés à Strasbourg (Ndlr : ville abritant le siège du parlement européen).
Face à la presse, le Porte-parole de la Présidence de la République, Ike Ngouoni Aila Oyouomi, a abordé, entre autre, la récente Résolution du parlement européen contre le Gabon. Pour ce dernier, le Gabon jouit du droit « universel » de non-ingérence, et ce, en réponse aux conclusions des parlementaires européens relatives à l’actuelle crise postélectorale découlant du scrutin présidentiel d’août 2016.
« C’est l’occasion pour nous de rappeler que le Gabon, historiquement, entretien des relations cordiales avec l’Union Européenne et ses membres. C’est aussi l’occasion de rappeler que le parlement européen comme toutes les autres institutions doit respecter le principe de non-ingérence », a déclaré Ike Ngouoni Aila Oyouomi. Voilà qui a le mérite d’être clair : les autorités gabonaises ne comptent pas se plier aux injonctions des Eurodéputés.