Pour le président de l'Union nationale (UN), la "situation est des plus alarmantes" et nécessite que chacun prenne conscience des exigences de l'heure.
L'UNION nationale (UN), parti politique se réclamant de l'opposition dite "radicale", a effectué sa rentrée, vendredi dernier, à son siège national, sis au quartier Ancienne-Sobraga, dans le 2e arrondissement de la commune de Libreville.
A cette occasion, Zacharie Myboto a dressé un diagnostic sur la situation de notre pays. Et le moins que l'on puisse dire est que, à ses yeux, il y a péril en la demeure. D'autant que, a-t-il avancé, " le Gabon est confronté à une crise multiforme sans précédent". A en juger notamment, selon lui, par le "faillite du système éducatif", " le détournement de la Caisse nationale d'assurance maladie et de garantie sociale (Cnamgs) en instrument de propagande, au détriment des résultats attendus par les Gabonais", " la répression et la privation des libertés", la "séquestration arbitraire des personnalités politiques", "le délitement du tissu économique de notre pays à travers les licenciements et fermetures d'entreprises", etc.
Autant de maux qui, a-t-il précisé, " ne sont que la conséquence de la mauvaise gouvernance actuelle" dont les ressorts remonteraient au 3 septembre 2009. Date à laquelle "un pouvoir autoritaire, d'une brutalité jamais observée auparavant, s'est imposé au Gabon et aux Gabonais", a-t-il martelé .
C.O.