Suite aux nombreuses incompréhensions nées de l’apurement et du montant réel de la dette intérieure, le gouvernement et la Confédération patronale gabonaise se sont retrouvés, vendredi dernier, à huis clos au ministère du Budget, pour une réunion de vérité et de clarification sur ces instances en souffrance au Trésor qui impactent négativement les relations entre les deux partenaires.
APRÈS les dernières passes d’armes verbales par communiqués de presse interposés concernant l’apurement de la dette intérieure, le gouvernement et le patronat ont décidé de calmer le jeu et de trouver, enfin, un terrain d’entente afin de régler cette interminable problématique qui pollue les relations de confiance entre les deux partenaires.
Pour donner corps à cette volonté d’apaisement, une rencontre tripartite s’est tenue, le 22 septembre, au ministère du Budget, entre le gouvernement représenté par le ministre d’Etat en charge du Budget et des Comptes publics, Jean-Fidèle Otandault, son collègue de l’Economie, Régis Immongault, et le patronat conduit par le président de la CPG Alain Bâ Omar. Objectif : mettre en place une cellule de réflexion avec pour mission l’évaluation du montant de la dette envers les entreprises membres de la Confédération patronale gabonaise (CPG).