C’est à la faveur de sa traditionnelle conférence de presse, qui s’est tenue ce vendredi 22 septembre, à la Maison George Rawiri, que le ministre de la Communication, Porte-parole du gouvernement, Alain Claude Bilie-By-Nze, a réagi à la résolution adoptée le 14 septembre dernier par le Parlement européen sur la situation sociopolitique que traverse le Gabon depuis l’élection présidentielle du 27 août 2016.
La résolution adoptée par le Parlement européen continue de susciter du remou au sein de l’opinion. Après la déclaration de la présidente du Sénat, Lucie Milebou Mboussou, qui l’a jugée d’«acte manifeste de déstabilisation», le tour est revenu au porte-parole du gouvernement, Alain Claude Bilié-By-Nze, de condamner la position des eurodéputés.
Devant les hommes et femmes de média, il a indiqué que le «gouvernement rejette» cette résolution «d’autant plus qu’il travaille actuellement à traduire en acte les recommandations du dialogue politique d’Angondjé». Cependant, il a noté que cette résolution «non contraignante du reste» revêt un caractère incompréhensible et ses «mobiles ne paraissent pas convenir ni remplir les attentes du peuple gabonais».
«Face à cette attitude qui induit de manière insidieuse qu’il pourrait exister sur notre planète des souverainetés au dessus des autres, le gouvernement joint sa voix à celle du Sénat gabonais pour dénoncer cet acharnement que rien ne justifie», a t-il martelé.
Par ailleurs, Alain Claude Bilié-By-Nze a averti que le gouvernement n’entendait pas mettre en place des réformes «à marche forcée». «Nous le feront en fonction de nos capacités à adapter notre système juridique et institutionnel aux évolutions que notre pays est à même d’absorber»; a t-il ajouté.