A l’issue de l’audience accordée par le maire de Libreville, Rose Christiane Ossouka Raponda, à l’ambassadeur d’Algérie en poste dans la capitale gabonaise, Mohamed-Antar Daoud, il a été retenu l’organisation, au mois de novembre prochain, à Libreville, d’une semaine économique algérienne.
Ce sera l’occasion, selon le diplomate algérien, de faire connaître les produits algériens aux citoyens gabonais. «Ce sera une exposition de produits spécifiques algériens, destinée à faire connaître nos produits aux citoyens gabonais», explique-t-il dans les colonnes du quotidien Matin équatorial.
L’Algérie vise, au terme de cette rencontre qui va donner lieu à la création du Conseil des hommes d’affaires algéro-gabonais, à amener les investisseurs de ce pays à s’installer dans la zone économique spéciale de Nkok.
L’ambition algérienne consiste, à terme, à faire du Gabon la plaque tournante de ses échanges commerciaux avec les pays de la sous-région. Grâce aux produits manufacturés fabriqués localement à Nkok, le pays envisage de créer un pont entre les deux espaces économiques et faire profiter les populations des six Etats de l’espace communautaire de son savoir-faire.
«Comme vous le savez, nous avons une expertise connue et reconnue en matière d’énergie, de fabrication de certains médicaments et d’industrie. Donc, nous nous devons de nous faire connaitre parce qu’on ne peut faire de la coopération sud-sud sans faire de la coopération bilatérale », explique le diplomate algérien.
Pays d’hydrocarbures, l’Algérie dispose d’une économie compétitive et diversifiée dans les domaines de l’énergie, l’industrie ou encore la fabrication de produits pharmaceutiques et de médicaments.