Pour la relance de l’économie, le gouvernement gabonais indique qu’il va procéder, sur la période 2017-2019, à une série de réformes afin d’améliorer la maîtrise de la dépense liée à la masse salariale.
Selon le ministre de la Fonction publique, de la réforme du service public chargé de la Réforme de l’Etat, Jean-Marie Ogandaga, il s’agit entre autres «du gel des recrutements de fonctionnaires en dehors des secteurs de services publics prioritaires (éducation, santé) ; de la mise à la retraite systématique des 1 200 agents et des contractuels ayant atteint l’âge limite ; de l'assainissement du fichier de la solde notamment par l’éradication des situations de double solde et des emplois non conformes aux règles de recrutement fixées par le statut général de la fonction publique».
Il est également prévu « l'audit de la perception de la prime de logement et de l'indemnité de transport ; le plafonnement/encadrement des salaires des dirigeants et mandataires sociaux de structures publiques ; l'encadrement des fonctions de cabinet ainsi que l'identification des agents en position de mise à disposition avec solde».
Par ailleurs, toujours dans le cadre de cette réforme, le gouvernement prévoit réactiver le dispositif de départs volontaires des fonctionnaires après avoir repensé le modèle économique du processus, en vue de s’assurer de son efficacité.
S'agissant de la Main d'œuvre non permanente (MONP), les recommandations du contrôle d'Etat seront mises en œuvre pour une meilleure gestion de cette catégorie d'agents du secteur public.
De l’avis de M. Ogandaga, toutes ces mesures devraient se traduire en année pleine par un gain de l'ordre de 20 milliards de FCfa.