Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Fatou Bensouda, et le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba, se sont rencontrés à New York, en marge de l’Assemblée générale des Nations unies, le 21 septembre.
Cette entrevue entre le procureur de la CPI et le président de la République intervient un an jour pour jour après la saisine par le Gabon de la juridiction internationale suite aux violences post-électorales qui ont suivi la proclamation des résultats de l’élection présidentielle au Gabon.
Pour la CPI, le Gabon a montré l’exemple aux autres pays du continent en saisissant lui-même la Cour afin qu’elle se prononce sur la qualification des faits et voir les poursuites éventuelles à engager contre les auteurs des actes de violence perpétrés contre les édifices publiques, des personnes civiles et des forces de sécurité.
D’après Fatou Bensouda, l’examen préliminaire en cours sur le cas Gabon « n’est pas une enquête et encore moins un procès». Tout juste, s’agit-il de réunir des éléments de preuve qui permettront d’ouvrir ou non une éventuelle enquête.
Les éléments avancés par le gouvernement sont suivis de ceux de l’opposition et de la société civile qui ont eux aussi porté plainte contre le pouvoir.