Cinq soupirants officiers de Marine marchande ont interpellé le gouvernement sur la suite à donner à leur formation au Centro de Instrução Almirante Braz de Aguiar (CIABA), dans l’Etat de Para au Brésil.
Saisie depuis deux ans par cinq soupirants officiers de la Marine marchande, en formation au Brésil, l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG) n’a toujours pas réagi jusqu’ici. En effet, cinq Gabonais ont été admis, en 2015, à la Formation d’officiers nautiques, pour une durée de trois ans au Centro de Instrução Almirante Braz de Aguiar (CIABA), dans l’Etat de Para au Brésil.
Les stagiaires de la Marine marchande avaient obtenu une bourse dans le cadre de la coopération éducationnelle Gabon-Brésil, du programme d’enseignement maritime pour les étrangers (PEPME). Le Brésil a rempli son engagement, en prenant en charge les deux premières années de formation. Il revient donc au Gabon de remplir le sien en s’occupant des charges relatives à la dernière année de formation de ces soupirants officiers de la Marine marchande.
«La formation dure trois ans, nous avons déjà fait deux ans de théorie. Il reste une année de pratique. Le Brésil pendant les deux premières années, nous a hébergés dans l’école en plus de la restauration et la couverture d’autres besoins élémentaires. Mais pour la dernière année de pratique, l’Etat gabonais devait nous prendre en charge», ont expliqué les étudiants, relayés dans l’hebdomadaire Moutouki du 21 septembre.
«Nous sommes aujourd’hui menacés d’expulsion de l’école si l’Etat gabonais ne nous reverse pas les bourses. Nous courrons le risque de nous retrouver dans la rue au Brésil, sans logis, sans nourriture, juste avec nos visas», ont alerté les stagiaires. Depuis la fin de leur première année de formation, ils ont adressé plusieurs courriers à l’ANBG restés sans réponse jusqu’ici.
Et à l’heure actuelle, aucune explication n’a été fournie par l’administration concernée sur le non avancement de ces dossiers. Raison économique ou simplement manque de volonté ? La question reste posée. Entre temps, ces stagiaires de la Marine marchande sont désemparés.