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Au Bloomberg global business Forum de New York, Ali Bongo expose les priorités du continent en matière de climat
Publié le vendredi 22 septembre 2017  |  Le Nouveau Gabon
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© Autre presse par DR
Le président Ali Bongo invité au Global Business Forum
Invité au Global Business Forum, organisé à New York le 20 septembre, en marge de l’Assemblée générale des Nations unies, le chef de l’Etat a plaidé en faveur d’une nouvelle manière de concevoir et de conduire le développement au bénéfice des hommes et de l’environnement.
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Le Président de la République du Gabon, Ali Bongo Ondimba, en marge de la 72ème Assemblée générale des Nations unies, a pris la parole aux côtés d’éminentes personnalités pour évoquer les défis du changement climatique en Afrique.
Avec Frans Timmermans, premier vice-président de la Commission européenne, Isabelle Kocher, directrice générale de la société Engie, et Strive Masiyiwa, fondateur et président exécutif de Econet Wireless, ils ont échangé sur les impacts économiques des changements climatiques, lors du Bloomberg global business Forum, le 20 septembre à New York.
Pour le président de la République qui a fait un rappel historique des effets des changements climatiques sur le continent, le combat commence par la sensibilisation des populations aux dangers de ce phénomène. Aussi, est-il important, d’après le chef de l’Etat, d’expliquer à l’ensemble des communautés qu’elles partagent la même planète ; car pour ce qui est de l’Afrique, le phénomène est une question de vie ou de mort.
«Nous devons expliquer aux communautés ce que nous entreprenons pour lutter contre ce fléau parce que si on détruit la forêt amazonienne, on fera face à la désertification dans la partie centrale des Etats-Unis ; si on détruit le bassin forestier du Congo, la situation sera pire dans le désert du Sahara», explique le chef de l’Etat.
L’impact économique de ce phénomène se traduit donc, selon lui, par diverses situations difficiles à résoudre. «Les changements vont nous apporter davantage de problèmes. Par exemple, pour ce qui est de l’agriculture, on sera en pénurie d’eau pour cultiver et faire pousser les plantes ; nous ferons face au manque de nourriture pour les populations ; s’il n’y a pas d’eau, il n’y aura pas de nourriture, et s’il n’y a pas de nourriture, cela signifie plus de migrations à l’avenir», relève-t-il.
Si l’activité de l’homme est à la base du problème, celui-ci doit également être au centre de la résolution de ce problème. Sur la base du travail fait en amont par les chefs d’Etat, à divers niveaux sur le continent, Ali Bongo Ondimba se dit confiant en l’avenir.
Mais l’une des priorités réside dans la mise en œuvre des décisions prises dans les différentes instances continentales qui traitent des changements climatiques.
En plus de l’implémentation des décisions, il est question pour l’Afrique de disposer de sa propre stratégie de mobilisation des ressources financières, d’améliorer la gouvernance et d’intéresser le secteur privé à cette question afin de contribuer à l’assainissement de la gestion publique.
«L’argent est important mais quand il sera là, il faut savoir comment il sera utilisé. Donc, nous devons prioriser les priorités», martèle le chef de l’Etat gabonais.

SeM
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