Libreville – Le président Ali Bongo Ondimba a reçu jeudi en audience, en marge de 72ème Assemblée générale de Nations Unies à New-York, Fatou Bensouda, Procureur de la Cour pénale internationale (CPI), qui a lancé un examen préliminaire lié aux soubresauts postélectoraux découlant du scrutin présidentiel d’août 2016.
Mme le Procureur a tenu à rappeler au numéro un Gabonais que l’examen préliminaire en cours sur le cas Gabon « n’est pas une enquête et encore moins un procès ». Il s’agit selon le haut magistrat Gambien de réunir des éléments qui permettront, ou non, d’ouvrir une éventuelle enquête.
Selon la Direction de la communication présidentielle (DCP) Fatou Bensouda s’est par ailleurs félicitée de l’exemple qu’a donné le Gabon aux autres pays d’Afrique en saisissant lui-même la CPI, le 21 septembre 2016.
Outre le gouvernement, l’opposition et certaines associations ainsi que des leaders de la société civile proches de l’opposition, avaient également porté plainte contre le régime d’Ali Bongo à la CPI. Ils affirment que le pouvoir avait commis un crime contre l’humanité en massacrant des centaines des personnes lors du conflit post-électoral. Toute chose réfutée par le gouvernement accusant à son tour l’opposition conduite par Jean Ping de vouloir, à cette époque, mettre le pays à feu à sang.