Par la voix de sa présidente, elle a marqué sa désapprobation face à ce qu'elle considère comme étant "un acte manifeste de déstabilisation de notre pays".
LES réactions ne finissent pas de tomber, au lendemain du vote d'une résolution sur la situation politique au Gabon par le Parlement européen. Dernière en date, celle de la Section sénatoriale gabonaise " Afrique-Caraïbes-Pacifique et Union européenne" (ACP-UE) qui, récemment, au travers d'une déclaration lue par sa principale responsable, Lucie Milebou Aubusson Mboussou, a condamné " la prétention des eurodéputés à s'ériger en permanence en donneurs de leçons, au mépris d'une vision partenariale bien comprise".
Selon elle, " cette nouvelle résolution n'avait pas sa raison d'être". D'autant que, a-t-elle avancé, " les parlementaires européens avaient adopté, le 2 février 2017, une résolution sur le Gabon qui suggérait certaines réformes, oubliant que le Dialogue politique initié par le chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, avait pris en compte toutes les préoccupations de l'UE, allant même dans certains cas, bien au-delà de leurs attentes".
De même, a-t-elle poursuivi, " le Dialogue intensifié recommandé par l'UE, en vertu de la Convention de Cotonou, est en cours".