La présidente de l’ONG Malachie, Pépécy Ogouliguendé, par ailleurs coordinatrice du groupe de travail des femmes leaders pour la paix et la sécurité du Gabon, en collaboration avec l’Organisation des Nations unies pour la science et la culture (UNESCO), a organisé lundi à Libreville, un forum dédié à la paix et au développement durable.
La rencontre a mobilisée plusieurs femmes et jeunes d’autres plateformes associatives au palais du Senat. L’initiative donne le coup d’envoi d’une série d’activités en prélude à la célébration le 21 septembre prochain de la journée internationale de la paix.
Les échanges ont tourné autour du thème central « la paix et le développement, défis majeurs pour l’Afrique : Rôle des femmes ». Les femmes ont été invitées à s’impliquer davantage à se responsabiliser sur tous les plans pour construire une véritable paix durable.
« Il s’agit de nous amener à réaliser nos rêves sur l’avenir en nous offrant des opportunités de partage, d’expériences, et surtout à nous amener à contribuer à la construction d’une société plus humaine où justice et paix s’embrassent et où vérité et liberté émergent comme flamme dans les ténèbres », a déclaré Mme Ogouliguendé lors de son exposé.
Les interventions des experts étaient orientées essentiellement vers le rôle de la femme, en tant que pilier de la cellule familiale dans la construction d’une paix durable au Gabon. Des thématiquement pour outiller les femmes à la culture de la paix, conformément à la résolution 1325 du Conseil des sécurités des Nations Unions, prise en 2000. Celle-ci promeut la « prévention des conflits, la protection des femmes et des jeunes et la participation des femmes au processus de paix ».
« On ne peut la paix uniquement par les discours, par des déclarations, la construction d’une paix durable part déjà d’un travail qui se fait à l’intérieur de chacun de nous », a souligné Vincenzo Fazzino, chef de bureau et représentant de l’UNESCO au Gabon. Le diplomate onusien est également coordonnateur, biennale pour la culture e la paix en Afrique.