Au Gabon, le Premier ministre Emmanuel Issozé Ngondet a annoncé à la presse mercredi soir 13 septembre que son pays ne souhaite pas ouvrir un nouveau dialogue après celui organisé par le pouvoir entre mars et avril dernier, et qu'il ne veut pas non plus d'une enquête internationale sur les présumés crimes post-électoraux de 2016, mais que ces questions feraient plutôt l'objet d'une loi d'amnistie. Qui pourrait être concerné par cette mesure ? On sait que du millier de personnes arrêtées au plus fort de la crise post-électorale au Gabon, très peu restent en prison aujourd'hui, selon des sources concordantes, mais aucune n'est en mesure de fournir de chiffre précis, même si elles donnent des chiffres qui vont de quelques unités à des dizaines de prisonniers.... suite de l'article sur RFI