Ce jeudi en principe, le Parlement européen doit examiner une motion sur la crise postélectorale au Gabon. Les eurodéputés devraient plaider pour l'ouverture d'un dialogue inclusif entre les acteurs politiques gabonais et surtout l'ouverture d'une enquête internationale sur les crimes commis lors de la violente contestation de la réélection du président Ali Bongo Ondimba. Ce mercredi, dans une interview accordée à plusieurs journalistes, le Premier ministre gabonais, Emmanuel Issozé-Ngondet, a affirmé que son pays ne souhaite pas ouvrir un nouveau dialogue après celui organisé par le pouvoir entre mars et avril 2017. Il ne veut pas non plus d'une enquête internationale sur ces présumés crimes. Ces questions ont été évoquées durant le dialogue politique et feraient l'objet d'une loi d'amnistie.... suite de l'article sur RFI