Le bateau à grande vitesse baptisé «Clémentine», loué par des sociétés d’exploitation pétrolière, devrait arriver au Gabon en octobre prochain. Sa mission sera de transporter des personnels affectés aux activités pétrolières offshores sur les différents sites du pays.
Au Gabon, le transport des personnels affectés aux activités pétrolières offshores devrait bientôt connaître une innovation. Celui-ci pourrait désormais se faire à grande vitesse à partir du mois d’octobre prochain grâce à «Clémentine», un catamaran conçu par la société française Advanced Aerodynamic Vessels (A2V).
En attendant d’être chargé sur un cargo à La Rochelle pour rejoindre le Gabon dans quelques semaines, ce bateau à sustentation aérodynamique passive a été mis au sec, le 8 septembre. Le prototype, testé en haute mer le 24 juillet dans sa dernière version, attise déjà la curiosité des visiteurs, et certains élus français voient déjà ce nouvel appareil la solution aux difficultés de transport et de circulation que rencontrent leurs circonscriptions.
Il faut dire que «Clémentine» en a dans le coffre. Conçu pour 25 passagers et deux membres d’équipage, ce bateau peut atteindre la vitesse de 42 nœuds (76 km/h). «Clémentine» est un appareil 15,5 m de longueur et 12,30 m de largeur aux lignes futuristes, en plus d’une performance énergétique parmi les moins coûteuses en carburant.
C’est en 2013 que le projet de la construction du catamaran a été lancé. Le coût de sa fabrication est estimé à 2 millions d’euros. Toutefois, ni le nom des sociétés pétrolières gabonaises devant louer les services de «Clémentine», ni le coût de cette location n’ont filtré.