Au cours de cet entretien, la mise en place du système intégré de gestion de la ressource humaine de l’Etat a occupé une place de choix. De ce fait, Jean-Marie Ogandaga a souligné toute l’importance de ce système, tout en distinguant le fonctionnaire et l’agent d’Etat.
En effet, selon le membre du gouvernement, « lorsqu’on parle d’agent de l’Etat, il faut savoir de quel type d’agent il s’agit, afin d’éviter des erreurs d’interprétation. Il est important de mettre en place ce système intégré, de telle sorte que lorsqu’on parle d’une catégorie d’agents de l’Etat, elle ne soit pas confondue à une autre. L’agent de l’Etat, quels que soient son statut et son mode de gestion, doit avoir les mêmes dispositions.», a-t-il souligné.
Pour ce faire, « il faut créer une espèce d’harmonisation au sein de la fonction publique et ce, dans le but d’élaborer un système d’information qui devrait dynamiser les services publics ».
Venir à bout des écueils
« Le système d’informations que nous avons est parcellaire. Il est donc difficile d’avoir des informations cohérentes. Les informations varient selon les départements et les administrations. La conséquence de tout cela est que lorsque vous ne maîtrisez pas l’information à la base, les dépenses y relatives sont très importantes. Et, il y a des redondances et des doublons. Il y a des fonctionnaires dans l’administration qui exercent ailleurs, mais qui se retrouvent payés deux ou trois fois », a-t-il reconnu.
En matière de modernisation de l’administration, « nous nous attaquons donc à ces problèmes que sont la gestion de la ressource humaine et de l’information », a-t-il relevé pour des besoins d’efficacité. C’est de là « que découlera la qualité des services publics que nous devons offrir à nos usagers », a conclu le ministre de la Fonction publique.