Les entreprises estiment qu’elle est source de nouvelles dépenses fiscales dans un contexte marqué par la récession économique, ce qui aurait un impact négatif sur le coût de la vie.
Jeudi 7 septembre 2017, la Confédération patronale du Gabon (CPG) a déposé sur la table du Conseil économique et social (CES) des propositions pour sortir de la crise économique et financière qui secoue le pays depuis quelques années. Selon Alain Bâ Oumar, président de cette confédération, il faut appuyer sur d’autres leviers pour endiguer et réduire le phénomène le phénomène de la vie chère.
Pour lui, la nouvelle mercuriale imposée par l’Etat constitue plutôt une source de nouvelles dépenses fiscales, dans un contexte marqué par la baisse drastique des recettes budgétaires. La parafiscalité agit de manière négative sur le pouvoir d’achat des ménages confrontés à un allègement inquiétant de leurs porte-monnaies.
En fait, pense le président de la CPG, les mesures que devraient prendre l’Etat gabonais pour baisser le coût de la vie au Gabon sont, entre autres, une baisse des coûts de production des entreprises, l’apurement de la dette intérieure qui devrait dynamiser le secteur privé, et une opérationnalisation du Haut conseil de l’investissement.