Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment
Accueil
News
Politique
Article
Politique

Lutte contre la corruption : Le président de la Commission au Sénat gabonais
Publié le dimanche 10 septembre 2017  |  Gabon Nouvelle Vision
Dieudonné
© Autre presse par DR
Dieudonné Odounga Awassi, le président de la Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite (CNLCEI)
Comment


Il a été reçu par le président du sénat en prélude à l’arrivée imminente au Gabon d’une délégation de l’Office des nations Unies contre la drogue et le crime.

Le président de la Commission nationale de lutte contre l'enrichissement illicite (CNLCEI), Dieudonné Odounga Awassi a été reçu, jeudi 08 septembre 2017, par la présidente du Sénat, Lucie Milebou Aubusson epse. Mboussou, et par le ministre des Relations avec les institutions constitutionnelles, chargé de la mise en œuvre des Actes du dialogue politique, Blaise Louembe.

Dieudonné Odounga Awassi a informé les différentes personnalités de l'arrivée à Libreville, dans les tout prochains jours, d'un expert de l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC). Cette visite a pour objectif, non seulement de remettre officiellement le Rapport final suite à l'examen du Gabon en lien à l'application de la Convention des Nations Unies contre la corruption, mais aussi de présenter les recommandations contenues dans ledit document aux parlementaires.

L’expert de l’ONUDC va s'adresser au Parlement (Sénat et Assemblée Nationale), afin d'intégrer dans le droit interne gabonais certaines dispositions (incrimination et recouvrement des avoirs) de la Convention des Nations Unies contre la corruption en matière pénale (Code pénal, Code de procédure pénale, loi spéciale anticorruption...). A cet effet, il devrait édifier les sénateurs et les députés sur les dispositions en cours pour qu’ils légifèrent en connaissance de cause.

La présidente du Sénat s'est résolument engagée à recevoir la délégation de l'ONUDC pour un séminaire de renforcement des capacités de la deuxième chambre du Parlement autour de la lutte contre la corruption. « Tant qu'il s'agit de promouvoir la bonne gouvernance, facteur de croissance, on ne peut qu’accepter cette initiative », a confié Lucie Milebou Aubusson à son hôte du jour.

Ce dernier l’a remerciée en retour pour la « promptitude » avec laquelle celle-ci a répondu à sa sollicitation de la rencontrer. Signe, selon Dieudonné Odounga Awassi, de l'intérêt que la sénatrice porte aux « efforts en vue d'améliorer la gestion des finances publiques en synergie avec les partenaires multilatéraux ».

La seconde articulation de la visite de l’ONUDC porte sur la remise du Rapport définitif d'examen du Gabon au gouvernement que dirige Emmanuel Issoze Ngondet, pour sa mise en œuvre. Le président de la CNLCEI s'est entretenu avec le ministre des Relations avec les institutions constitutionnelles qui souhaite que la remise du Rapport de l'ONUDC revête un « cachet particulier ».

Pour lui, l'examen du Gabon est « une bonne chose en vue de l’amélioration du climat des affaires lorsqu'on sait que la corruption est frein dans le développement », a rappelé Blaise Louembe. Qui y voit un pas de plus dans la « crédibilité de la politique du Chef de l’État, Ali Bongo Ondimba ».

Les recommandations de l'ONUDC brossent un tableau des forces et faiblesses du dispositif juridique et institutionnel gabonais contre la corruption. Elles devraient enrichir les mécanismes de la gouvernance marqués depuis avril 2015, par la mise en mouvement du Document stratégique de lutte contre la corruption et le blanchiment des capitaux (DSLCCBC).

Lequel a pour objectif de contribuer à cultiver l’intégrité et la probité dans la gestion des affaires publiques. Il vise aussi à réduire de manière significative les phénomènes de la corruption et du blanchiment des capitaux, ainsi que leurs impacts négatifs sur le développement du Gabon.
Commentaires


Comment