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Université Omar Bongo : la contestation des frais d’inscription se déporte à la Cour constitutionnelle
Publié le vendredi 8 septembre 2017  |  Le Nouveau Gabon
L’Université
© Autre presse par DR
L’Université Omar-Bongo,
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Depuis quelques jours, les étudiants de l’université Omar Bongo de Libreville expriment leur mécontentement quant à la hausse des frais d’inscription par le gouvernement.
En fait, selon un arrêté du ministère de l’Enseignement supérieur pris en juin dernier, les frais d’inscription à l’université et dans les grandes écoles ont augmenté de la 1ère à la 3ème année de 9 000Fcfa à 50 000Fcfa. Pour ce qui est des étudiants admis en cycle master, les frais s’élèvent désormais à 75 000Fcfa tandis que pour le cycle doctorat, il faudra désormais débourser 100 000Fcfa.
Pour les étudiants réunis autour de l’union des mutuelles estudiantines du Gabon (Umeg), cela représente une augmentation de 400%. Aussi, ont-ils saisi la Cour constitutionnelle afin de protester contre cette décision.
La hausse des frais d’inscription à l’université a été invoquée par certains étudiants pour circonvenir les grèves et autres mouvements qui paralysent souvent le campus. «Lorsqu’un étudiant sait qu’il paie pour ses études une importante somme, il ne pourra pas organiser de grèves ou se livrer à des mouvements d’humeur qui perturbent les cours », indique un étudiant.

Au-delà, explique Ange Gaël Makaya Makaya, président de la Mutuelle des étudiants de l’université, la décision du gouvernement permettra de revaloriser le système universitaire gabonais.
«Nous sommes arrivés à l’idée que l’université Omar Bongo ne pourrait plus faire face à ses obligations organisationnelles si elle n’entre pas dans le processus de son autonomie financière », explique-t-il. Pour lui, l’université Omar Bongo gagnerait à générer des ressources propres d’autant plus que la situation économique du pays est difficile.

Un homme politique, cité par le site d’information gabonreview, pense que les étudiants ayant décidé de déposer un recours devant la Cour constitutionnelle, sont instrumentalisés. «Sinon, c’est le juge administratif qui serait saisi».
En attendant que la Cour se prononce sur leur cas, les étudiants continuent de battre le pavé sur le campus.

SeM
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