Suite à la sortie de Yoka Com’Event, le samedi 2 septembre dernier, la Confédération Africaine de Boxe, CAB, a tenu à apporter des éclaircissements afin de taire tous commentaires et rumeurs dans cette affaire.
Dans un courrier daté du 6 septembre courant, signé de son président, (Bayor Kelani Azaad), la CAB indique qu’il n’est mentionné nulle part une sanction à l’encontre du boxeur gabonais Taylor Mabika ni contre de la WBC Méditerranée. « La sanction de la confédération Africaine de boxe (CAB) à l’encontre de l’actuelle bureau de la Fédération Gabonaise de Boxe (FEGABOXE), résulte de deux requêtes en invalidation envoyées par Achille Nziengui et Pierre Anguinga Dickson. Lesquels mettaient en exergue la violation des articles 34 et 35 des statuts de l’AIBA, lors du processus électoral du 25 mars 2017 », indique le patron de la CAB dans le courrier.
Touché par les propos des responsables de Yoka qui ont dit clairement que l’AIBA n’a pas le droit de valider ou d’invalider le combat de Taylor Mabika, le président de la CAB a rappelé la définition de l’AIBA est un acronyme combinant le sigle en français AIB expliquant : « Association International de Boxe » et en anglais IBA signifiant : « International Boxing Association ». « Donc elle gère aussi la boxe professionnelle dans les versions APB et WSB. Mais en cas d’organisation d’un combat dans une autre version, le promoteur se doit d’avoir l’accord, l’agrément technique et l’autorisation de la Fédération nationale affiliée à la CAB et à l’AIBA, mais ne lui donne pas le droit de s’affilier ou de se faire affilier à une association quelconque », ajoute le président de la CAB.
Par ailleurs le patron de la CAB a renvoyé les dirigeants de Yoka Com’Event à la relecture minutieuse du point 7 de la notification de la suspension provisoire de la FEGABOXE par la CAB, pour éviter de faire des déclarations non fondées relevant de la diffamation.