Depuis le 5 septembre 2017, la République démocratique du Congo (RDC) a rejoint le Groupe d’action contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme en Afrique centrale (Gabac), en qualité de membre associé ; puisque la RDC ne fait pas partie de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), dont le Gabac est un organisme spécialisé.
Au cours de la signature de l’accord y afférent à Brazzaville, au Congo, les autorités de la Cemac se sont réjouies de l’arrivée de ce membre associé, qui permettra de renforcer la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme dans l’espace communautaire qu’est la Cemac.
En effet, comme la RDC «n’était pas soumise aux différents règlements de la Cemac en la matière, de nombreux criminels économico-financiers y convoyaient leurs fonds sans risque de poursuites ou de traques», a confié un membre du comité technique du Gabac au Quotidien gouvernemental camerounais.
L’adhésion de la RDC au Gabac vient donc couper l’herbe sous les pieds des auteurs de cette pratique.