Les membres de la Confédération gabonaise des syndicats des commerçants (CGSC), ne veulent pas que le gouvernement limite son action en faveur de la vie chère, aux denrées alimentaires.
En fait, depuis la mise en route de la nouvelle mercuriale, le 15 août dernier, les ménages continuent de se plaindre de la cherté de la vie dans les domaines du logement ou encore du transport.
«En réalité, nous avons connu une baisse vertigineuse de 1.5 des prix des denrées alimentaires. Et dans le même temps, dans le secteur du logement, nous avons connu une augmentation de 12.7.», renseigne Abbas Nziengui Mabika, secrétaire exécutif de la CGSC dans les colonnes du quotidien Matin Equatorial. Ce qui constitue une politique à deux vitesses qui fait les affaires des propriétaires de maisons qui, par ces temps, continuent de se frotter les mains au mépris de la conjoncture difficile.
«Nous avons observé que la mercuriale proposée ne concerne qu’un poste de dépense, l’alimentation ; lorsque l’on parle de cherté de la vie, nous devons nous attendre en réalité à une exécution sur les neuf postes de dépense.», poursuit-il, non sans indiquer que dans la mercuriale en cours, les prix des produits locaux restent élevés.
Pour ce qui concerne le loyer, la ville de Libreville, comme l’attestent plusieurs indices mondiaux sur la vie chère, fait effectivement partie des cités où le coût de la vie est fortement élevé.