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Les forces de sécurité dispersent la manifestation de la Coalition à coup de gaz lacrymogène
Publié le mercredi 6 septembre 2017  |  Gabon Media Time
La
© Autre presse par Edem Gadegbeku et Parfait
La manifestation du PNP n’a jamais démarré à Lomé ce samedi, elle a été dispersée
Lomé, le 19 août 2017. Préfecture d`AGOE. La marche du PNP n’a jamais démarré à Lomé ce samedi, elle a été dispersée via des tirs de gaz lacrymogène par les forces de l`ordre et de défense, plusieurs blessés ont été dénombrés.
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Pourtant les choses avaient commencé sans anicroches ce lundi 4 septembre, malgré la forte présence militaire observée depuis les premières heures de la matinée sur le lieu initialement prévu pour le rassemblement. Après avoir été délocalisé au quartier général de l’ancien président de la commission de l’Union africaine, Jean Ping, la manifestation qui a débouché sur une marche improvisée a violemment été réprimée par les forces de l’ordre.

En effet, après qu’un camion de la Police nationale, avec à son bord plusieurs agents ait stationné devant l’entrée principale du Collège Capitaine Ntchorere qui est pourtant un lieu privé, empêchant ainsi la tenue du rassemblement, les organisateurs ont décidé de maintenir cette rencontre avec les populations en prenant la peine de délocaliser celle-ci au QG de l’ancien candidat à l’élection présidentielle du 27 août 2016, Jean Ping qui depuis maintenant un an continue de revendiquer sa victoire «usurpée par Ali Bongo».

Ainsi, la population et les leaders de la Coalition pour la nouvelle République ont commencé à affluer en début d’après midi sur le nouveau lieu du rassemblement, ceci malgré le quadrillage des forces de sécurité, renforcé par des fourgons anti-émeutes au quartier Charbonnages.

Après quelques mots des leaders aux centaines de partisans rassemblés à cette occasion, la foule avec en tête Alexandre Barro Chambrier, Michel Menga, Frédéric Massavala, Pascal Oyougou et bien d’autres, vont improviser une marche vers l’aéroport, la voie menant au pont du charbonnage étant déjà bouclé par la police. A peine la marche entamée, des unités anti-émeutes vont les empêcher de poursuivre en lançant des gaz lacrymogène et en tirant des bombes assourdissantes. Une situation qui laisse craindre déjà un durcissement, des heurts ayant éclatés dans certains quartier de la capitale quelques heures seulement après que la manifestation ont été dispersés.

Toutefois, aucun bilan de la manifestation n’a été fait par les autorités compétentes.
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