En procédant à l’ouverture de la deuxième session ordinaire pour le compte de l’année 2017, ce lundi 04 septembre 2017, le président de l’Assemblée nationale, Richard Auguste Onouviet a interpellé le gouvernement sur l’urgence de traduire les actes du dialogue avant le 29 décembre 2017.
En toile de fond de cette rentrée parlementaire, la traduction des conclusions du dialogue d’Angondjé en textes de lois et ce conformément à la prorogation du mandat de la 12ème législature. « Nous sommes conscients que cette prorogation de mandat fait peser sur les députés que nous sommes une responsabilité plus grande dans la création de conditions favorables à un jeu démocratique ouvert et transparent », a exprimé le président de la Chambre basse du Parlement qui a par ailleurs affirmer qu’il leur revient en tant qu’élu du peuple de donner à ces réponses politiques une traduction normative à l’issue de laquelle , des réponses politiques, elles deviendront des réponses institutionnelles.
S’il est vrai que l’institution parlementaire connaît des soubresauts du fait du retard de paiement des indemnités des élus du peuple, il faut noter que l’hémicycle provisoire du palais Léon Mba a reçu la plupart de ces locataires. Aussi, Richard Auguste Onouviet a exhorté ses collègues à la patience au regard de l’instabilité actuelle des finances publiques et des tensions de trésorerie qu’elle ne manque d’occasionner.
En sus de la traduction des actes du dialogue, au cours de cette deuxième session ordinaire, les parlementaires auront à examiner les projets de lois en cours et le projet de loi de finance 2018, en droite ligne avec le Plan de relance économique (PRE) dans lequel le gouvernement s’est engagé. « C’est pourquoi, en espérant ne pas franchir les limites constitutionnelles de ma fonction, je suggère que ce plan prenne appui sur les points forts de notre économie, qui sont nombreux et qui peuvent être développés afin de compenser la pression de nos faiblesses et prévenir les risques d’échec qu’elles comportent », a-t-il précisé.
Notons que cette rentrée parlementaire qui s’est tenue en matinée pour les députés et en après-midi pour les sénateurs a vu la présence du Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet, des présidents des institutions constitutionnelles, des ambassadeurs et des représentants des organisations internationales.