Selon un communiqué émanant de son siège à Vienne (Autriche), une délégation du secrétariat de l'Office des Nations-Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) séjournera bientôt à Libreville. L’objectif de cette mission sera de transmettre officiellement le rapport final du premier cycle d'examen du Gabon, lié à l'application de la Convention des Nations-Unies contre la corruption, dont la copie avait été présentée le 25 août 2017 à Vienne, au président de la Commission nationale de lutte contre l’enrichissement Illicite (CNLCEI), Odounga Awassi.
De toute évidence, ce rapport crée un cadre normatif propice pour un durcissement des sanctions contre les auteurs des actes de corruption. Car, non seulement, il intègre l'adoption d'une loi sur le recouvrement d'avoirs, il vient également renforcer le dispositif en cours. Lequel est en attente d’adoption de quatre importants projets de textes allant dans le même sens.
Il s’agit notamment de la réorganisation de la justice; du code pénal; du code de procédure pénale, et de la loi spéciale anticorruption dans le cadre de la Stratégie de lutte contre la corruption et le blanchiment des capitaux (SLCCBC).
Avec ces nouveaux instruments, le Gabon qui a décidé de faire de la lutte contre la corruption une priorité, devrait se doter d'un cadre juridique et institutionnel adapté et actualisé pour mieux faire face à ce mal insidieux qui déteint sur la gouvernance économique et financière du pays.
Enfin, la venue dans les prochains jours à Libreville de cette délégation du secrétariat de l’ONUDC devrait être l'occasion pour les hautes autorités du pays de saluer le rôle de facilitateur joué par cet organe onusien, dans le processus d’harmonisation avec la Convention d’intégration, d’actualisation de l’arsenal juridique et institutionnel gabonais, indique-t-on à la CNLCEI.