Les agents des régies financières disent toute leur désolation devant le mutisme du gouvernement. Ils annoncent que, si rien n’est fait, ils sont déterminés à radicaliser leur mouvement de grève.
EN juillet dernier, les secrétaires généraux des ministères du Budget et de l’Economie, mandatés par le gouvernement, avaient rencontré à Arambo, les secrétaires généraux des régies financières et des hydrocarbures. C'était pour étudier tous les contours de la question relative à la grogne de leurs agents qui réclament le paiement de plusieurs mois d'arriérés de leurs primes et bonus. Leur concertation avait abouti à l’adoption d’un nouveau système de paiement desdits primes et bonus.
Mais celui-ci avait été rejeté à l’unanimité par les agents des régies financières et administrations assimilées. Ils estiment ne pas trouver des avantages dans ce nouveau système de règlement de leurs dus. Face à ce refus, le gouvernement avait appelé, le 8 août dernier, les différents grévistes à la table des négociations. Pendant ce temps, il a réussi à payer une prime et deux bonus sur l’ensemble des arriérés qu'il doit aux ayants-droit. Un geste qui n'a pas calmé la colère de ces derniers qui convoquent une assemblée générale, le 21 août à la Chambre de commerce et créent la Fédération des syndicats des régies financières et des administrations assimilées. Un cadre de concertation pour mieux structure leur lutte.